Si vous souhaitez dormir tranquillement lorsque les marchés sont volatils, vous devez investir selon votre tolérance au risque. Il s’agit de l’un des facteurs les plus importants en matière du placement. Toutefois, il importe également de veiller à ce que la tolérance au risque ne soit pas simplement établie et bien vite oubliée. Elle est susceptible de changer au fil du temps en raison de vos expériences personnelles et des situations de la vie qui sont en constante évolution.
Dans un premier temps, vous devinez comment vous réagirez à une baisse du marché. Quelques années plus tard, vous avez connu un ou plusieurs cycles du marché. À mesure qu’augmentent vos connaissances en matière de placement, votre tolérance au risque peut évoluer dans l’une ou l’autre direction. Par exemple, une personne pourrait se rendre compte qu’elle trouve trop difficile de faire face aux baisses du marché et décider de réduire son exposition aux actions à haut risque. Une autre personne pourrait se sentir rassurée par le fait que les baisses sont suivies de reprises et choisir de remplacer certains placements à revenu fixe par des actions.
Prenons l’exemple d’un parent âgé de 45 ans qui détient un régime d’épargne-études fortement investi en actions pour un enfant qui fréquentera une université dans cinq ans. Et maintenant prenons l’exemple d’un investisseur âgé de 55 ans qui est également fortement investi en actions et qui compte prendre sa retraite bien avant l’âge de 65 ans. Pendant de nombreuses années, ces portefeuilles étaient adaptés à la tolérance au risque de chaque individu. Mais actuellement, arrivent-ils à dormir tranquillement sachant qu’il suffirait d’un seul ralentissement du marché pour que leurs plans soient compromis?? La tolérance au risque peut changer à mesure que l’horizon temporel se réduit et cela se traduit habituellement par une tendance vers des placements plus prudents.
La tolérance au risque d’un particulier peut être touchée lorsque sa situation financière s’améliore ou qu’elle se détériore. Imaginons une personne récemment divorcée qui paie une pension alimentaire au conjoint et aux enfants. Cette personne pourrait être moins capable de faire face à des pertes sur portefeuille vu la réduction du montant qu’elle peut contribuer à l’épargne. Il est possible que des placements moins risqués soient nécessaires.
Ou bien imaginons quelqu’un qui reçoit une manne financière importante – découlant d’un héritage ou de la vente de biens immobiliers. Dans une telle situation, la personnalité de l’investisseur détermine tout changement en matière de placement. Un premier investisseur pourrait attribuer des fonds à des placements plus risqués, sachant qu’il dispose d’une solide base lui offrant un soutien à long terme. Un second investisseur quant à lui pourrait préférer adopter une approche plus prudente et viser plutôt la préservation de son patrimoine.
Chaque changement dans la tolérance au risque doit être justifié. Imaginez un couple approchant la retraite qui a sacrifié des sommes importantes pour aider des membres de sa famille. Le couple songe à investir au-delà de sa tolérance au risque dans des actions plus risquées pour accroître son épargne-retraite. Mais cela signifie quitter sa zone de confort au profit d’une zone plus risquée et le couple pourrait ne pas très bien s’en sortir. Il ferait mieux d’épargner davantage, de reporter la retraite, de gagner plus de revenus pendant la retraite ou d’apporter des modifications à son mode de vie à la retraite.
Il est important de nous parler chaque fois que votre tolérance au risque change afin que nous puissions ajuster vos placements. Si votre tolérance au risque augmente, vous disposerez de nouvelles occasions de placement. Si elle diminue, nous veillerons à ce que vous atteigniez vos objectifs de placement tout en ayant l’esprit tranquille.