La propriétaire d’une résidence secondaire a toujours eu l’intention de léguer sa propriété à ses deux enfants. Cependant, lors de la planification de sa succession, elle se retrouve face à un défi. Sa fille adulte passe régulièrement des vacances dans la propriété au bord d’un lac, mais son fils vit à trois provinces de là et n’est plus intéressé par la propriété. Le partage égalitaire n’est plus une option.
Les fermes et les entreprises familiales sont d’autres exemples courants de biens indivisibles. L’un des enfants peut avoir l’intention de reprendre l’entreprise, tandis qu’un autre a un parcours professionnel différent. Si vous envisagez de donner à un enfant un bien indivisible, vous devez compenser financièrement le ou les autres enfants.
Vous pouvez donner à l’autre enfant de l’argent ou d’autres biens de valeur égale, mais il se peut que cette dépense importante ne soit pas disponible. Dans certains cas, le bénéficiaire du bien indivisible peut vouloir et pouvoir racheter la part du frère ou de la sœur. Ou, le cas échéant, vous pouvez vendre le bien indivisible. Une autre solution, que vous pouvez appliquer dès maintenant, consiste à souscrire une police d’assurance vie permanente sur votre personne et à désigner comme bénéficiaire l’enfant qui ne recevra pas le bien indivisible. Cette option permet d’égaliser les héritages grâce à un montant garanti, non imposable et reçu en cas de besoin.
La dernière chose qu’un parent souhaite, c’est qu’un bien indivisible finisse par provoquer la discorde entre ses enfants. C’est pourquoi il est si important de discuter de vos plans dès le départ. Ainsi, si des problèmes apparaissent, vous serez en mesure de les gérer dès maintenant.